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 Saphir

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saphir

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Nombre de messages : 39
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Date d'inscription : 07/12/2007

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MessageSujet: Saphir   Saphir Icon_minitimeJeu 25 Juin - 16:21

Du plus loin que je me souvienne, cet homme grisonnant au visage ravagé par le temps qui m'a accueillie chez lui quand j'étais enfant a été le seul que j'ai considéré comme mon père ... Quand je suis arrivée dans les murs de sa maison en Ar, je ne pensais pas une dizaine d'années après le perdre ....



D'après ce que je sais de mon histoire et des rares souvenirs qui émergent dans ma conscience, je ne suis pas une fille naturelle de cette planète. Ma mère était une barbare et je ne sais toujours pas comment elle a pu, durant ces cinq années, me protéger de ce monde, de ses hommes, m'éduquer à devenir une femme libre .... Je connais ainsi deux dialectes, celui de ma mère et celui de ce monde ....

Dans ma cinquième année, je ne sais trop ce qui s'est passé. Ma mère a disparu au moment de la fuite de l'Ubar... cet homme a croisé mon chemin alors que je pleurais en la cherchant dans les rues. Il a observé mon visage, mes yeux si bleus, ma chevelure mi châtain mi rousse et m'a prise avec lui. La vie des enfants est précieuse dans ce monde. Il a ensuite fait toutes les formalités et je suis devenue officiellement sa fille.


Hier il s'est éteint. Il devait bien avoir 300 ans. La nouvelle vient de me parvenir et je n'ai que 16 ans. Je me tourne vers mon frère ainé auprès duquel il m'avait envoyé quelques mois auparavant pour parfaire mon éducation de scribe, dans cette ile qui est celle de mon enfance.
Je l'observe en pleurant. Il me lance un regard froid " tu es une femme libre ou une esclave comme ta mère ? "
Je sursaute, froissant le parchemin qui m'annonce la triste nouvelle
Je perçois un sourire au coin de ses lèvres : "Maintenant c'est à moi que tu devras obéir, je suis le seul mâle de la lignée qui reste, petite garce ! Si père ne t'avait pas prise sous son aile ... "
Je le regarde totalement déconfite.
"Demain je signerai ton contrat de compagnonnage avec le vieux marchand qui passe parfois ici. Tu n'as pas le choix ! " me lance-t-il
J'ai seize ans, je perds la seule personne qui a compté pour moi à part la femme qui m'a élevée pendant mes cinq premières années ... et je suis poussée dans les bras d'un homme centenaire ...
"Il veut une petite vierge. Il a peur des maladies. Tu n'es pas trop moche et tu seras parfaite pour lui donner un fils! Et applique toi sinon tu finiras à mes pieds en esclave si tu échoues dans l'année "
Je me glace, me bloque. Je n'ose plus le regarder .... Mon regard fuit.



Je rejoins ma chambre. Une esclave à peine plus âgée que moi m'aide à faire quelques bagages : Quelques robes, mon nécessaire d'écriture ...
La nuit est agitée, longue, trop longue et quand au matin mon frère vient me réveiller, j'ai à peine dormi.

Je me vêts de la plus belle tenue à ma disposition. J'accroche un à un mes voiles avec des épingles dorées .... Sept ce jour alors qu'en général je n'en porte pas plus de trois et, en silence, les yeux encore rouges, je le suis.
Nous montons dans un bateau. Je l'observe, inquiète : "Il habite un ilot à côté... nous allons faire cela chez lui ! "
Effectivement, le voyage n'est pas très long et nous arrivons en fin d'après midi.

Un homme au regard sombre et cheveux noirs nous attend sur le quai. Il a le teint bronzé, une belle stature, moins marqué par le temps que je ne le redoutais

Mon frère me tire par le bras et vient se planter devant lui : "voila ce que je vous propose ! " il m'arrache mes voiles d'un seul coup, lui dévoilant mon visage.
Les yeux de mon futur compagnon me détaillent. Il sourit et demande "la suite ? "
Je me retourne vers mon frère "la suite ?????"

Il fait décharger ma malle et me tire jusqu'à la maison de l'homme, pas très grande, ce qui me surprend, vu sa fortune. Nous allons dans un bureau. Je suis à courir derrière ces hommes, toujours trainée par le bras.

J'ose demander "qui fera la cérémonie ? "
Comme réponse, les deux hommes se mettent à rire. Mon frère me maintient alors que le marchand découpe ma robe, me dénudant. Sa main caresse ma poitrine, mon dos, mes fesses. Je me débats comme je le peux, mordant mon frère qui en resserre sa prise.



"Elle sera parfaite une fois éduquée et sera un bon ventre pour porter mon fils ! " les yeux du marchand pétillent. On me traîne vers une croix que je n'avais encore pas vue dans un coin de la pièce et y suis immobilisée par les deux hommes.

Ils retournent terminer leur transaction ... un échange de papiers ... mon frère vient m'embrasser la joue et me murmurer en partant : "jolie esclave ... tu es si désirable ... grâce à toi mes dettes sont effacées et j'ai un peu d'avance pour les années à venir ". Il m'abandonne.

Je bouge dans ces entraves. Je me débats. Je ne veux pas être esclave ... je veux être institutrice ....je suis une femme de la caste bleue, une femme de haut rang.
Au bout d'un certain temps, je me calme enfin. Je n'ai plus la force de pleurer. Le marchand s'approche alors ... regarde mes yeux bileux délavés en me prenant le menton.
Il lèche mes larmes et dépose un baiser presque paternel sur mon front.
"Ma compagne précédente a fui pour rejoindre ces femmes des bois, sans me donner la joie d'une descendance. Je ne recommencerai pas la même erreur deux fois. Avec un collier, tu resteras à moi tant que j'aurai besoin de ton ventre"

Il me montre le collier, caresse ma joue, ma nuque et vient le fermer autour de mon cou.
"Je t'ai payée suffisamment cher pour faire de toi ce que je veux. Il ne tient qu'à toi d'accéder à tes affaires de scribe si tu es sage et apprends vite à me combler, petite "

Je ferme les yeux, l'acier sur mon cou : "oui Monsieur"
Une première gifle : "tu ne m'as pas bien compris ? ESCLAVE !"
Je me mords la lèvre, estomaquée : " oui … oui ... Maître "
Une autre tombe "je ne suis pas n'importe qui hein ? " il reprend mon menton me forçant à le regarder "je suis TON Maître, celui de ton corps, de ton âme, de tes envies, tu apprendras vite que tu n'es plus rien ... alors, on dit quoi ?"
"Oui mon maître" ces paroles sont horribles pour moi ....
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saphir

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MessageSujet: Re: Saphir   Saphir Icon_minitimeJeu 25 Juin - 16:22

Les premiers jours, je les passe entravée dans une cave humide. À l'extérieur de sa maison, il passe me donner une bouillie infâme pour toute nourriture et de l'eau.
Il me regarde et, chaque jour, me ressert la même bouillie qui commence à durcir. Un matin, je craque. J'ai trop faim. Je veux quitter cette pièce sombre. Je veux me laver ....



Je mange donc ce qui va devenir ma nourriture journalière : Un bol par jour, pas plus .......
Je m'approche de ses pieds en rampant et les embrasse.
Et oui, même une femme de haut rang, affamée et enfermée, fera tout pour un peu de liberté

Je le vois sourire "prête à ta nouvelle vie d'esclave ? "
J'acquiesce lentement en murmurant "oui mon maître"


Il détache la chaîne qui reliait mon collier au mur, m'attrape par les cheveux et me tire dehors. Je suis de nouveau et vite enchainée à un poteau à l'extérieur. Il m'autorise un peu de savon et des chiffons "Lave-toi", me présentant un seau au sol.
Toujours nue depuis cette soirée quand mon frère m'a vendue.
Je me lave, me frottant rapidement, essayant de me cacher, me rinçant avec le second seau qu'il m'apporte.

Tu as une meilleure mine ! Je ne t'ai toujours pas trouvé de nom .....
Il me tourne autour, caresse ma peau humide. Ses doigts sur ma peau, sa présence ... il me fait fondre peu à peu.
J'en tombe à genoux devant lui et il rit, satisfait.

Iona sera un joli nom.

"Lève-toi et suis-moi " dit-il sèchement. Je me relève rapidement et le suis toujours en laisse, mes pas entravés par une chaîne. Nous entrons dans sa maison que je visite enfin comme une esclave : "cuisine " "garde mangé " " mon bureau, interdit pour toi ! Ma chambre... si tu es sage "
"Va préparer un repas digne de ce nom ! " il me traine à la cuisine et accroche ma laisse à un anneau du mur.

Je vais cuisiner pour la première fois de mon existence. Pourquoi n'ai je pas passé plus de temps dans la cuisine chez mon père ?

Vous devriez me voir éplucher les légumes avec un couteau à lame de silex, essayer de découper la viande .....
Il s'est mis dans un coin et m'observe alors que je fonds en larmes devant mon incapacité à faire ce genre de choses .....
Il s'approche derrière moi et, en vieux célibataire, guide un moment mes mains. Je le sens contre mon dos, son souffle dans mon cou. Mon cœur se serre à nouveau, la peur ... ou l'excitation ?

Les jours passent ainsi, enchainée dans chaque pièce, repassant mes nuits au cachot, apprenant les bases : repas, nettoyages, lessives... mes journées sont bien remplies. Lui qui gère ses affaires à distance et passe son temps à observer sa nouvelle acquisition .....

Cela va faire 6 mois que je suis ici, résignée. Je n'ai plus de chaîne. Je ne suis plus entravée. Je ne sais pas nager et nous sommes sur un ilot. Où irais-je ? Je ne désire même plus assassiner cet homme. De toute façon, aucun ustensile de cuisine ne le permet.

Quand mon plat ou ma façon de le servir lui plait, j'ai, en guise de récompense, une heure de lecture ou accès à mes affaires de scribes ... je découvre qu'il a une bibliothèque bien fournie. Je commence également à faire sa comptabilité de base. Je suis heureuse de ce privilège, mon éducation ne sera ainsi pas perdue



Les jours passent et se ressemblent. Il m'a même offert une camisk pour me vêtir. Une vieille chemise, rien de plus, mais je ne suis plus dénudée quand quelques visiteurs passent. Il semble ne pas avoir aimé me retrouver coincée contre un mur par l'un d'eux.
Depuis, j'ai une clochette à mon collier et un bracelet blanc. Il sait ainsi où je me trouve et, sans avoir à le demander, les visiteurs savent qu'il ne faut pas me toucher.

Je l'aime de plus en plus, cet homme grand, bronzé, à la chevelure noire, dont je ne sais toujours pas le nom... juste que je lui appartiens.
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Saphir
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