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 Terriennes et Esclaves de plaisir, les limites du dressage

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psychee

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MessageSujet: Terriennes et Esclaves de plaisir, les limites du dressage   Terriennes et Esclaves de plaisir, les limites du dressage Icon_minitimeJeu 4 Juin - 11:34

On pourrait presque appeler cela "choc des cultures", tant il en est un, ou du moins tant l'expérience consécutive au fait de le voir jouer actuellement et de tenter de l'imaginer tombe non sur des réponses, mais des écueils gros comme des icebergs en goguette dans la Mer des Barrens.

Le paradigme fondamental du monde de Gor rejoint une partie des tenant de la féminité absolue : vivre pour et par le plaisir comme exaltation de soit. Ici, on efface d’une personnalité tout les doutes pragmatiques et matériel sur les craintes des lendemains, sur le besoin d’assurer une descendance et de l’éduquer, pour ne laisser qu’un seul besoin : l’amour du plaisir et du corps, et par extension la capacité intuitive et absolue de se donner pour avoir cet amour du plaisir et du corps.
Quelque part, c’est un idéal, j’en imagine beaucoup qui en rêveraient. Qui cracherait vraiment sans être un peu faux-cul sur une existence aussi débarrassée de tabous ?

Dans le monde de Gor, toutes les femmes connaissent cette règle. Et toutes les femmes libres envient celles à qui on a inculqué, de force y compris, d’accepter ce transcendance. Au point de les haïr à juste titre : aucune femme libre ne vaut peanuts au lit face à une Kajira, et dans leur vie de tout les jours, elles sont piégées à des carcans moraux dont la torture constante est, si o y regarde de près, sans doutes pire en général que les mauvais traitements infligés aux esclaves pour les former. Il ne leur reste que l’honneur, un honneur fragile sous la coupe masculine, entourée de mâles à poil dur qui on en général comme principale envie de guerroyer, jouer les gros bras, et asservir toutes les femmes.

Vu ainsi, presque, on préfèrerai être esclave de plaisir, puisqu’à priori ce n’est pas que pour le plaisir des mâles, mais aussi leur propre plaisir, qu’elles sont conditionnées. Une vie simple et facile, pas toujours agréable, mais simple à appréhender et qui peut , les chants doivent en être pleins de contes, conduire à des états de bonheur merveilleux.

La femme libre, a part le bonheur maternel qui rapidement devient une responsabilité pesante… y’a pas grand-chose.

Culturellement, tout se passe ainsi. Il y a très peu d’esclaves de plaisir, comparé au grand nombre d’esclaves de chantier, de travail, et domestiques, mais cette norme ets admise par tous, une Libre attrapée et marquée sait qu’à priori son destin sera d’accepter ce qu’elle a appris à dénigrer et haïr… et qu’elle apprendra à aimer, parce qu’elle l’a toujours désiré. Que la réalité soit bien moins romantique que ce qu’elle en imaginait… soit. Mais de toute façon, elle va s’y plier.
Le risque de mourir si elle ne le fait pas doit aussi peser dans la balance.


Dans cette logique, voilà que les Prêtres-Rois enlèvent des terriennes pour assurer le renouvellement de leur cheptel, et les lâches ici et là dans la brousse, nues, pour que les Gorèens les trouve et les capture. On n’a jamais vu une barbare devenir autre chose qu’esclave, parmi cette notion qui est que les esclaves sont des animaux, elles, elles sont au pied de la chaîne de ces animaux.

Des terriennes, venus de tous les horizons. C’est sur que si c’est une belle arabe tenue au secret et enfermée chez elle en attente d’un mari de 40 ans de plus qu’elle, à qui on a seriné qu’elle est inférieur à tout les hommes, la différence ne sera pas énorme… mais soudain, elle réalisera qu’on lui demande de ne plus traiter son corps comme un palais de glace, mais comme un être de vie et de sensations destiné à s’offrir de son plein gré à tout homme désireux de le prendre. Choc des cultures intéressant.

Pour une jeune femme occidentale de culture plus ou moins laïque pour qui le corps est une partie intégrante de son être et dont elle jouit de la liberté d’en user, protégée par des lois chargés de punir qui voudrait user de son corps ou de son être, contre son plein gré, le choc est encore plus redoutable.

Sauf à considérer que les agents des Prêtre-Rois choisissent clairement des femmes qui semble avoir les prérecquis pour accepter la condition qui feront d’elles des esclaves, cela veut dire que le dressage parfait de ces terriennes est en règle générale un défi, et susceptible d’un nombre effrayant d’échecs.

Je m’explique un peu plus : la nature à se soumettre au plaisir et ne vivre que par lui est féminine. Mais cette nature va à l’encontre d’autres préceptes devenus des natures, qui sont ceux du libre-arbitre, de l’auto-détermination. Hors une Kajira ne doit plus s’auto-déterminer, sa recherche d’asservissement à un Maître, son besoin de donner et de prendre du plaisir, d’être un animal de plaisir, deviennent son instinct, son seul moteur, écrasant toute velléité de révolte.

Un moteur totalement contradictoire avec des êtres issus de générations de cultures qui leur on inculqué et asséné d’être des êtres libres et égaux à tout les autres, d’être des êtres pour qui le mot esclave est une injure faire à l’humanité !

Je me souviens avoir lu des passages sur le dressage des terriens vue par la lorgnette de Norman, qui éludait totalement cette dychotomie. Mais ce que je réalise avec les premières expériences en jeu, c’est que cette dychotomie est l’essence même de l’échec annoncé de toute méthodologie goréenne de dressage.

Même si les mâles de Gor sont capable de ressentir les besoins les plus intimes des femelles qu’ils observent, il sont alors forcés de sentir que face à ces barbares, les clefs du dressage goréen sont incapable de fonctionner sur des esprits dont le fondement même de la construction nie totalement les paradigmes de Gor.

On peut toujours imaginer qu’il suffit de prendre le temps nécessaire, mais il existe des quantités d’animaux sur Terre qu’on ne peut pas dresser avec le temps, seulement avec la méthode la plus adaptée, spécifiquement pour employer les fondements du sentiment de liberté de la bête asservie pour lui faire accepter cet asservissement jusqu’à ce qu’il ne soit plus un poids pour elle.

Le seul souci, c’est que les Terriennes ne sont pas de simples fauves. Ce sont des fauves avec un esprit complexe et une intelligence humaine, c'est-à-dire un outil de réflexion et de mémorisation analytique terriblement complexe, et d’autant plus instable qu’on le met sous pression.

Et après avoir lu pas mal de choses –en anglais- sur les méthodes de dressage goréennes, et de mon expérience littéraire et documentaliste sur les diverses méthodes d’asservissement/lavage de cerveau, qui sur Terre ont tous comme point commun l’échec, je pense que tel quel et dans cette voie, les goréens ne peuvent pas dresser des terriennes à devenir esclaves de plaisir. Au mieux esclaves de tour, ou esclaves de chantier.

Donc… il y a peut-être à réfléchir ou réinventer ce que Norman ici n’a pas tellement chercher à pousser.
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